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Elan Sud, maison d'édition en littérature générale
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Maison d'édition Elan Sud, littérature générale, à Orange (84).
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Bonjour à tous,
J'ai ouvert ce blog pour vous permettre de réagir aux lectures de nos ouvrages.Les auteurs vous répondront avec plaisir en fonction de leur emploi du temps,laissez-leur un commentaire.
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Des personnages forts, une odyssée, une touche d’humour
Le roman commence comme une plaisanterie avec Alice et Valentin, mais vite nous embarque en mer grâce à l’épopée que M. Perez a vécu et relate à Valentin par petites touches au fil de la régression de son champ de vision.
On va aborder la navigation, les migrants, l’amour. "C’est une ode à la mer omniprésente, c’est le sang et l’oxygène qui fait vivre le roman", vivement recommandé par Serge et l’occasion de découvrir la personnalité de l’auteur, ses inspirations, ses choix littéraires et artistiques, et son travail.
Transmission et partage
Le roman est actuellement étudié en classe de seconde d’un lycée de Marseille. C’est sa seconde expérience scolaire, car déjà été travaillé avec des élèves de première en parallèle avec El Dorado, le roman de Gaudé, car ils abordent tous les deux le sujet de l’immigration. Jean-Philippe nous parle de son bonheur de faire partie d’une chaîne de transmission en partageant avec les élèves.
Serge a tant aimé Des pissenlits sur ma tombe qu’il le voit déjà en film tourné par le réalisateur Emmanuel Mouret, à qui il va envoyer le roman.
Un auteur engagé qu'on oublie d'applaudir L’animateur n’a pas pu éviter d’aborder la profession de Jean-Philippe, infirmier, qui se défend d’être un héros, mais juste quelqu’un qui fait son travail, et refuse d’être le énième épidémiologiste à donner son avis pour se consacrer à ce qu’il a à faire…
Et de conclure par le conseil de lire absolument Des pissenlits sur ma tombe, un hymne à la vie, au cheminement.
Rendez-vous a été pris pour une autre rencontre à propos de Deltas, toujours chez Elan Sud, le premier roman de Jean-Philippe qui se déroule dans le delta du Rhône, en Camargue, avec en musique de fond la musique du delta du Mississippi et de la mer…
Et Jean-Philippe de rappeler une phrase d’Aristote :
« Il y a 3 sortes d’hommes, les vivants, les morts et ceux qui vont sur la mer ». Pour écouter l’entretien complet, cliquer ici :
Ce devait être en juin, ce sera en octobre… si aucune autorité s'y oppose, l'Antre des livres, à Orange les 10 et 11 octobre.
C'est une version un peu réduite à cause du changement de salle et des conditions sanitaires à respecter, mais ce sera une version de qualité, autant pour son programme que pour la sélection d'éditeurs présents.
Comme chaque année depuis 13 ans, Elan Sud, sponsor de cette manifestation, présentera ses auteurs ayant des nouveautés, le fond du catalogue et proposera aussi sur son stand librairie une grande sélection d'ouvrages issus de l'édition indépendante.
Les tables rondes Samedi 10 octobre 15 h – Création, littérature et inconscient familial
Camille Claudel a fait couler beaucoup d’encre. Aller aux racines de la création, vaste programme.
Avec : Danièle Dravet-Baur (l'Art Dit) et Laurence Creton (Elan Sud)
animée par Corinne Niederhoffer
Dimanche 11 octobre 10 h 30 – Aux frontières du réel, le roman fantastique et les méandres de l’esprit
La littérature s’écrit-elle comme un jeu de rôle ?
Avec : Cédric Totée (Elan Sud), et Celia Barreyre (Marathon),
animée par Thomas Hintermeier
15 h 30 – Résistance
En France, le terme Résistance se confond avec la période historique de lutte contre l’occupant nazi. Pourtant, cet esprit de résistance se manifeste dans de multiples domaines.
Avec : Emmanuel Jeantet (C’est-à-dire) et Jean Dherbey (Elan Sud)
animée par Jean-Pierre Cendron (Elan Sud)
C’est Jean-Philippe Chabrillangeas qui avait demandé à Roxane Bertrand, chercheuse au CNRS & AMU, Laboratoire Parole et Langage à Aix-en-Provence, d’animer la rencontre dans le jardin d’Élan Sud le 26 juin dernier. Il avait apprécié la façon dont elle avait rendu passionnante une table ronde autour du roman policier à l’Antre des livres.
Voici la transcription de ses notes qui ont permis de structurer sa rencontre et d’exprimer son ressenti sur le roman On a cloné mamie !
Merci Roxane pour ce temps passé à préparer avec autant de soin et d'enthousiasme cette rencontre
On a cloné mamie !, Jean-Philippe Chabrillangeas, Hors collection, éd. Élan Sud
Une épopée
On a cloné mamie est une épopée, une sorte de « roman sur la route » de la Provence à l’Auvergne, le récit d’un voyage vers ailleurs (même si ce n’est pas dans des contrées sauvages ou exotiques), mais précisément dans des lieux qui a priori ne sont pas très vendeurs, du moins pour le personnage principal.
C’est un voyage pour une destination non pas mythique, mais du moins inconnue, et surtout voyage pour retrouver quelqu’un, un voyage pour se connaître un peu mieux soi-même et ceux qui nous entourent — comme souvent les récits de voyage —, un retour vers le passé pour mieux comprendre également ce que sont réellement les personnes avec lesquelles on vit, sans toujours bien savoir leurs motivations à être ce qu’ils sont ou ce qu’ils deviendront.
Ce périple se présente comme un « chemin de croix » vers l’Auvergne tandis que s’éloigne la destination rêvée qu’est Sanary. On a envie d’y voir un parallèle entre le chemin vers l’Auvergne et son propre chemin de vie, au cours duquel le narrateur dégomme ceux qui l’entourent.
Narrateur et voix du roman
Ce récit à la première personne permet de décrire à la fois des situations, mais aussi des pensées intimes, des sentiments, des expériences, qui donnent au lecteur un accès plus personnel, et en même temps une vision assez subjective puisque le récit n’est jamais que celui du « je » narrateur.
Mais sans doute encore plus important ici, le narrateur est une femme, écrite par un homme. Vision très lucide, sans concession, parfois crue des différents personnages qui l’entourent.
Personnages et situations
Assez cocasses tout en étant extrêmement banals (pour l’époque), les personnages sont ancrés dans le monde contemporain (les ados, le mari qui bosse pour Monsanto). Beaucoup d’humour, de causticité pour dépeindre ses personnages.
Peu de dialogues, mais souvent une ou deux tirades très courtes, assez drôles et révélatrices de ce que sont les personnages. Beaucoup de passages nous font revenir à la réalité la plus banale, la plus dérisoire, la plus navrante.
À noter, les animaux, du furet au perroquet, en passant par les chèvres qui tout le long du roman ont une importance réelle, et qui permettent un clin d’œil au titre même du bouquin (cf la chèvre Dolly).
La description des différentes caractéristiques de tous ces personnages nous fait découvrir l’univers de la narratrice et permet de créer, de ressentir réellement le monde dans lequel elle évolue. Tout est dépeint avec une précision d’orfèvre, un mélange d’humour et de poésie savamment dosé.
Les paysages, les lieux sont décrits de manière caustique et à la fois très poétique, qui nous met des images plein la tête. Des lignes d’une grande poésie aussi pour décrire un brin de nature par exemple, ou une aurore, sans créer de rupture avec le reste du roman.
La mer
Comme dans les autres romans, la mer est toujours présente, mais davantage dans celui-ci par son absence, puisque c’est vers elle que la narratrice espère aller.
La mère également qui en prend un peu pour son grade dans quelques passages bien sentis par la narratrice ou encore la mère (belle-mère), et la narratrice elle-même dans son propre rôle de mère, avec son regard acéré, mais également son amour indubitable pour ses enfants
L’amour et son corollaire le sexe
Les trois romans sont également marqués très fortement par l’amour et par des scènes teintées d’érotisme. Également pour aborder l’amour et le sexe, style très imagé, parfois assez crû tout en étant là encore souvent très poétique.
Plus globalement, l’amour et la sexualité permettent de s’affranchir, de (re)trouver sa liberté. Comme dans le voyage d’Ulysse, où la constante est le bateau qui est le seul moyen de rester sur la mer, dans la sexualité, c’est le corps cette constante, le seul moyen de s’éprouver soi-même, de vivre certaines expériences, et c’est grâce à lui qu’on éprouve sa liberté (selon certains écrits tels que ceux d’Élisa Brune).
On a l’impression que c’est à travers ses expériences, notamment sexuelles (et plus largement des expériences des divers personnages) que la narratrice (re)trouve non seulement sa liberté, mais aussi, et en conséquence sans doute, une nouvelle façon d’envisager sa relation aux autres, en modifiant son regard sur ceux qui l’entourent.
Enfin le CLONAGE
Difficile avec un tel titre de ne pas aborder ce sujet.
À la moitié du roman, on entre dans une nouvelle intrigue. Dans cette partie à rebondissements multiples très drôles qui entraîne tous les personnages du roman, on sent que l’auteur s’amuse avec des références célèbres, James Bond entre autres, avec l’espionnage d’entreprise, la recherche sur le clonage… Cela le pousse à quelques outrances, des situations un peu improbables, mais sur lesquelles la narratrice elle-même pose un regard amusé. Des gens simples se transforment en super héros, fait avec beaucoup de distance et d’amusement. Un périple de la Provence à l’Auvergne fait d’aventures intimes et plus loufoques (espions US, enlèvement) qui font voir la vie d’un autre œil.
Prochaine rencontre à Elan Sud le vendredi 7 août à 19h. Regards croisés de 2 romans sur l'art et le désir
Corinne Niedrehoffer reçoit deux auteures, Laurence Creton et Myriam Saligari, deux romans, deux univers aux convergences multiples sous des formes différentes.
Nous aborderons, entre autres, les points communs de ces deux romans qui éclairent, comme le propose la collection élan d'elles, la féminité dans son intemporalité et toute sa diversité. Comme il n'y a pas de femmes sans les hommes… et inversement, nous explorerons aussi la relation de couple, houleuse entre Camille Claudel et Rodin sous la forme épistolaire, mouvante entre le peintre, Mathilde et Alice dans un roman sur la route.
L'art est aussi présent dans ces deux textes: la sculpture, bien entendu, mais aussi la peinture, la musique et la poésie… tout un programme tout en douceur et en finesse.
Vendredi 26 juin, vers 18 h 30, le son d’une guitare et d’un saxophone se sont invités dans les jardins d’Elan Sud, rejoints par celui d’une « boîte à riz »… tout en douceur, pendant que la trentaine d’invités arrivait de 100 km à la ronde, sourire aux lèvres et petit plat concocté dans les mains.
C’était la première rencontre depuis 4 mois, celle programmée avec Myriam Saligari en mars ayant été annulée. Elle sera certainement reprogrammée début août… à suivre.
Donc, les notes de musique accompagnaient les conversations à propos de ces retrouvailles, du bien-être de passer une soirée dans la douce chaleur de cet été naissant.
C’était aussi une première de faire cette rencontre dans le jardin. Espace sanitaire entre les chaises, petite brise, et une sono pour entendre les voix, parfois accompagnées du chant d’une tourterelle, d’un rouge-queue, du balancement des roseaux dans le vent ou d’un pot d’échappement.
19 h, une lecture des premières pages a mis les auditeurs dans l’ambiance, puis c’est Roxane Bertrand qui a présenté Jean-Philippe Chabrillangeas et son dernier roman : On a cloné mamie !
Une heure d’échanges, de partage littéraire entrecoupée de lectures, d'éclats de rire… dans la plus grande simplicité dont voici quelques extraits :
Une bonne heure plus tard, nous avons pu goûter les petites douceurs apportées par chacun, accompagnées du vin sélectionné par notre ami et partenaire, Côté Rhône, et cela ne s'invente pas, ce soir, c'était… le Domaine des masques, situé sur le plateau du Cengle, contrefort de la montagne Sainte-Victoire, un choix très judicieux !
Merci à Roxane Bertrand pour le soin apporté à cet entretien, à Cécile Marinelli et Alexandre Roure pour la musique, à Christine Matos et Dominique Lin pour les lectures, et à toutes les personnes présentes pour leur amitié, leur bonne humeur et leur écoute.
Restez en contact, nous préparons la prochaine rencontre de présentation, du roman de Myriam Saligari, Au bout du conte, certainement conjointement avec celui de Laurence Creton, Camille Claudel, nos enfants de marbre, parus tous les deux à la mi-mars, mais qui n’ont pas pu profiter du lancement prévu. Le point commun entre les deux : l’art et la création artistique…
Enfin !
Nous allons enfin nous revoir à la librairie en compagnie de Jean-Philippe Chabrillangeas pour la parution de son dernier roman tout en humour, amour et dérision : On a cloné mamie!
Cette rencontre sera exceptionnellement animée par Roxane Bertrand.
Si le temps le permet, nous ferons cette rencontre dans le jardin.
Bien entendu, toutes les mesures barrières seront prises afin de pouvoir recommencer durant l'été avec d'autres auteurs.
Vous pourrez rencontrer Jean-Philippe à partir de 18h si vous le souhaitez, la librairie est ouverte toute la journée.
Des surprises sont au programme !
Vu le nombre de places limité, il est indispensable de réserver par téléphone au 04 90 70 78 78.
Cette rencontre sera suivie de la dégustation des plats que vous aurez apportés et de la dégustation de vin (avec modération) sélectionné par Cédric Bourelle, caviste de Côté Rhône, 19 place Clémenceau à Orange.
Tout, ou presque, car nous avons continué à œuvrer activement en ce qui concerne le suivi des parutions, même si elles devaient être reportées sine die.
Nous avons commencé par On a cloné mamie! de Jean-Philippe Chabrillangeas, un texte jubilatoire qui vous fera du bien.
Au vu de la complexité financière du moment, deux mois d'inactivité hors ventes en ligne et arrêt total des Salons du livre et autres séances de dédicaces en librairies et médiathèques jusqu'en septembre… nous avons décidé de lancer une souscription.
Nous avons préféré ce moyen de financement à celui des cagnottes participatives sur les plateformes dédiées. La seule différence avec l'achat en ligne traditionnel, c'est le report de la livraison qui devrait se faire au courant de l'été…
Jean-Philippe s'est engagé à venir au siège d'Elan Sud pour dédicacer tous les exemplaires achetés par avance.
Merci à tous ceux qui, par ce moyen transparent, nous soutiendront.
Vendredi 21 novembre 2019, l'attente était grande dans le public venu écouter les extraits de romans mis par Ada Bonora: c'était une première.
Quatre lecteurs Céline Baldini, Evelyne Becker, Fanny Galiana et Bernard Houdaille se sont relayés ou accompagnés pour mettre en valeur les textes contemporains ou classiques reliés entre eux par le désir… accompagnés par la contrebasse de Pierre Fayolle et le saxophone de Cécile Marinelli, et entrecoupés par des chansons inédites d'Ada Bonora.
Il suffisait d'écouter le silence intense pour ressentir l'appréciation du public qui n'a as tari d'applaudissements à la fin du spectacle.
Nous avons pu ensuite prolonger ce moment de qualité en partageant les plats apportés par chacun et déguster les deux cuvées de Beaujolais nouveau (3e jeudi de novembre oblige…) proposées par notre partenaire et ami Cédric Bourelle, caviste conseil de Côté Rhône, place Clémenceau à Orange.
Profitez vous aussi de ces instant en visionnant les vidéos qui suivent et retrouvez sans hésiter ce collectif samedi 30 novembre à 20 h au théâtre du Chapeau rouge, rue du Chapeau rouge à Avignon.
Au programme:
• Chanson: Un Souvenir (auteur-compositeur: Ada Bonora}
• Texte: Intimité (Hanif Kureishi)
• Texte: Les Centiments 1 Toi (Mireille Rossi)
• Texte l'Amant (Marguerite Duras)
• Texte Les Centiments 2 abscences
• Chanson: Au matin (auteur-compositeur: Ada Bonora}
• texte: Deltas ( Jean-Philippe Chabrillangeas)
• L'ombre et l'errant(Marie Martin)
• texte: Les Centiments 3 la machine à laver
• Un goût de terre dans la bouche(Dominique Lin)
• Texte: La pomme d'Eve (Myriam Saligari)
• Chanson: Ce soir-là au Ventoux
• Texte Mes nuits sont plus belles que vos jours (Raphaële Billetdoux)
• Les Les Centiments 4 Déclaration (Mireille Rossi)
Le week-end dernier, six auteurs étaient invités à des Salons du livre.
Jean-Philippe Chabrillangeas et Cédric Totée, les deux comparses, n’ont eu qu’à user de leur charme et de leur bonhomie pour réussir leur pari : exister au milieu d’une centaine d’auteurs, dont les têtes d’affiche annoncées en grand sur le programme du Salon du livre de Royat-Chamalière. Ce n’est pas toujours évident, car la majorité des lecteurs regardent le nom des auteurs affichés et ne s’arrêtent que devant ceux qu’ils ont vu dans les médias. Les autres ont parfois droit à un « Je ne vous connais pas… » maladroit, raison de leur présence au Salon, se présenter au public, encore faut-il que ce dernier soit curieux. Jean-Philippe et Cédric n’ont pas fait le déplacement pour rien. Malgré la taille de la manifestation, l’accueil était de très bonne qualité, ils en profitent pour remercier l’organisation.
À Bagnères-de-Bigorre, Denise Déjean a retrouvé son public qui a apprécié son dernier opus : Bleu Pyrène, un roman qui mêle secrets de famille, condition féminine et les arts, peinture et sculpture… Ce Salon garde toute son affection, car c’est ici qu’elle avait reçu le Prix de la littérature pyrénéenne avec Femmes en leurs jardins.
La réussite d’un salon est liée à de nombreux ingrédients : accueil très chaleureux, attention pour chaque invité, qu’il soit déjà venu ou non, des lecteurs curieux et attentifs, des bénévoles qui s’intéressent aux livres et une proportion d’auteurs en rapport au nombre de visiteurs. Cela peut paraître évident, mais forts d’une longue expérience, nous constatons que cette recette n’est pas appliquée partout… d’où certains soufflés qui retombent, mais pas à La Baume Cornillane…
Lorsqu’on arrive au cœur du bourg, un carrefour désert, on est en droit de se demander si on ne s’est pas trompé… car on n’y voit personne ! Pourtant, c’est un Salon qui reçoit largement plus de visiteurs qu’il y a d’habitants au village. Bon, la barre est à 438 au dernier recensement, mais tout de même !
De nombreux visiteurs y vont en prenant tout leur temps, s’arrêtent presque à tous les auteurs, restent des heures dans la salle avant de choisir tels ou tels titres, n’oublient pas d’aller à la buvette saluer des amis et d’acheter aussi des gâteaux pour l’école et des produits locaux au petit marché dans la cour. Jean Dherbey, Dominique Lin et Myriam Saligariont dédicacé de nombreux livres, parfois aux mêmes lecteurs. Certains étaient satisfaits de leurs choix de l’an passé et revenaient pour prolonger la lecture de Jean ou Dominique qu’ils connaissaient déjà, ou des titres d’Élan Sud qu’ils avaient appréciés, sans oublier Myriam qui, avec ses deux titres, propose de s’arrêter sur la notion du temps qui passe ou le désir et la gourmandise.
À noter, le passage de Laurence Creton venue travailler son manuscrit en cours avec Corinne Niederhoffer. Un roman épistolaire qui fera parler de lui dès le premier trimestre 2020… à suivre!
Un Salon comme celui-ci est comme un écrin du livre, protégé des turbulences de la ville, des médias, de l’urgence, si ce n’est celle de trouver « de quoi faire le plein » pour l’hiver qui s’annonce. Donc un immense merci à toute l’équipe (soutenez bien Brigitte !) pour son accueil, son excellent repas du soir avec des soupes faites maison, où l’ambiance chaleureuse a été accompagnée d’éclats de rire… Beaucoup de lecteurs ont donc apprécié ce qu’ils ont lu du catalogue Élan Sud, nous espérons conserver le lien avec eux longtemps encore avec nos nouveautés.
Prochaines dates d'octobre:
• Vendredi 18 et samedi 19, Laurence Creton, invitée à la biennale Formes et couleurs du temps à Valence (salle des Clercs), de 17h à 20h.
• Samedi 19, Dominique Lin en dédicace au Salon du livre de Saint-Martin-de-Valgagues (Alès, 30) sur le stand Elan Sud
• Samedi 26, Dominique Lin anime un atelier d'écriture à la bibliothèque d'Uchaux [84]. Inscriptions et renseignements à la bibliothèque au 04 90 40 69 97
• Samedi 26, Denise Déjean invitée à dédicacer ses romans au Super U de Tarascon-sur-Ariège de 10h à 12h30
Créé en 1981, le Prix Éric Tabarly récompense chaque année le meilleur roman mettant en valeur le monde maritime. Ce prix est organisé par l’association des anciens élèves de l’école navale.
Il allait de soi que nous présentions Des pissenlits sur ma tombe de Jean-Philippe Chabrillangeas qui répond aux deux exigences, être auteur et marin.
Ce fut le début d'une course en solitaire, sans assistance, avec, cette année, une quinzaine de romans sur la ligne de départ. Pour avoir eu de longues conversations avec le contre-amiral Denis Bergot, délégué général du Prix, nous pouvons confirmer que les concurrents de cette année étaient tous bien équipés. Sur l'ensemble des titres, une dizaine a été sélectionnée pour la dernière étape menant au graal, ce Prix qui ne laisse jamais un auteur insensible de voir son nom accolé à celui du grand marin qu'était Éric Tabarly.
Si certains jurés se sont demandé où était la mer au début du roman, lorsqu'ils l'ont vue, ressentie, goûté son sel, ils ont tous été d'accord pour mentionner la sincérité de l'histoire, son intimité avec le monde de la mer, et l'approche pédagogique de l'auteur dans le sens de la transmission des valeurs. "Un livre puissant, des personnalités fortes, une vision humaine touchante, et une intrigue bouleversante avec une fin totalement inattendue." Tels étaient les mots des jurés pour décrire Des pissenlits sur ma tombe. Être dans la sélection est déjà un signe de reconnaissance, car, chaque année et plus encore celle-ci, la mer était forte et les capitaines de bateaux aguerris.
Nous tenons à féliciter Jean-Philippe pour avoir fait partie de ces dix finalistes dont un seul a pu franchir la ligne d'arrivée en vainqueur. Il s'agit de Laurent Joffrin pour son ouvrage Dans le sillage de l’Invincible Armada, Ed. Paulsen, que nous saluons très cordialement.
L'invitation est lancée pour proposer un autre titre si l'occasion se présente, car le jury a reconnu la qualité de fond et de forme de l'ouvrage…