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J'ai ouvert ce blog pour vous permettre de réagir aux lectures de nos ouvrages. Les auteurs vous répondront avec plaisir en fonction de leur emploi du temps, laissez-leur un commentaire.

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29 novembre 2019 5 29 /11 /novembre /2019 16:27

Jeudi 28 novembre 2019, Dominique Lin était invité dans le magnifique cadre rénové de la bibliothèque de Châteauneuf-du-Pape pour un apéro littéraire sur le thème : Les Vauclusiens durant les deux guerres mondiales.

Une cinquantaine de personnes avaient répondu à l'appel. Dominique Lin a présenté les deux livres édités par Elan Sud : Lettres du Front, d'Émile Sauvage, 150 lettres du même auteur qui se suivent, et 39-45 en Vaucluse, un recueil de témoignages qu'il a dirigé et mis en pages.

 

Plus d'une heure pour présenter ces deux ouvrages, ponctuée d'anecdotes, de lectures d'extraits, des rencontres faites et qui l'ont marqué et des échanges avec le public.

Beaucoup d'émotion tout au long de cette soirée, manifestée par le silence profond du public durant les lectures puis par les applaudissements chaleureux.

 

Cette rencontre s'est terminée par une longue séance de dédicaces, chacun voulant rester un peu avec l'auteur, suivie d'un apéritif offert par la bibliothèque pendant lequel Dominique Lin s'est prêté au jeu des questions-réponses avec les journalistes restés toute la soirée.

 

Un grand merci pour cette invitation à la Mairie de Châteauneuf-du-Pape très engagée dans l'accès au livre et à toutes les manifestations qui vont avec : Nocturnes en été, ateliers d'écriture, rencontres d'auteurs…

La vidéo ci-dessous est un extrait de la présentation de Lettres du Front, avec une lecture.

Dominique Lin présente les Lettres du Front d'Émile Sauvage, et 39-45 en Vaucluse, éd. Elan Sud à Châteauneuf-du-Pape [vidéo]
Dominique Lin présente les Lettres du Front d'Émile Sauvage, et 39-45 en Vaucluse, éd. Elan Sud à Châteauneuf-du-Pape [vidéo]
Dominique Lin présente les Lettres du Front d'Émile Sauvage, et 39-45 en Vaucluse, éd. Elan Sud à Châteauneuf-du-Pape [vidéo]
Dominique Lin présente les Lettres du Front d'Émile Sauvage, et 39-45 en Vaucluse, éd. Elan Sud à Châteauneuf-du-Pape [vidéo]
Dominique Lin présente les Lettres du Front d'Émile Sauvage, et 39-45 en Vaucluse, éd. Elan Sud à Châteauneuf-du-Pape [vidéo]
Dominique Lin présente les Lettres du Front d'Émile Sauvage, et 39-45 en Vaucluse, éd. Elan Sud à Châteauneuf-du-Pape [vidéo]
Dominique Lin présente les Lettres du Front d'Émile Sauvage, et 39-45 en Vaucluse, éd. Elan Sud à Châteauneuf-du-Pape [vidéo]
Dominique Lin présente les Lettres du Front d'Émile Sauvage, et 39-45 en Vaucluse, éd. Elan Sud à Châteauneuf-du-Pape [vidéo]

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3 novembre 2018 6 03 /11 /novembre /2018 10:35
Lettres du front, Poilu, Emile Sauvage, éditions Elan Sud

Vous n’avez pas pu et ne pourrez pas y échapper, dans quelques jours, nous fêterons le centenaire de l’armistice de 1918, un siècle que cette boucherie atroce a cessé, sans empêcher, malheureusement, d’autres conflits d’apparaître ensuite, et d’augmenter encore le nombre des morts. Nous aurons droit, une fois encore, à toutes ces images de tranchées, d’obus qui explosent, de gueules cassées, de sang et de larmes. Nous aurons droit à ces commentaires lancinants, touchants, chargés de tristesse ou d’espoir…
Le seul moyen de survivre au milieu du chaos, de ne pas sombrer dans l’horreur de la mort, de l’odeur des cadavres, du froid, de la pluie, de la faim et de la peur, c’était de prendre un crayon et un feuillet de papier et de s’échapper, d’aller rejoindre par la pensée, à l’autre bout du fil des mots, celle qu’on aimait. Oui, s’il existe un havre d’amour, c’est bien dans ces millions de lettres que tous ces hommes ont envoyées à leur femme, leur mère, leur sœur ou leur fiancée. Émile Sauvage faisait partie de ceux-là.

Né à Caderousse puis habitant à Sorgues, en Vaucluse, il a d’abord été ingénieur, ce qui à 30 ans passés, lui avait permis de voyager, au Maghreb, entre autres, de voir le monde, d’autres cultures. Il est parti comme beaucoup en août 1914, lui, c’était à Avignon, pour un regroupement sur la côte, à Beaulieu, ce qui lui fera dire à sa femme : « Il ne me manque que toi, Clairette ! Si tu étais là, nous tirerions deux fauteuils l’un contre l’autre et, bien moelleusement assis, nous causerions de toutes les jolies choses que nous aimons. » Émile Sauvage va, bien entendu, se rapprocher du front, doucement, car grâce à son âge, il n’est pas en première ligne dès le départ. Cela lui laissera le temps d’envoyer 150 lettres à Clairette, qu’il signera « Ton Moumouye ». Il l’aidera à gérer la ferme familiale, choisir les semailles :« Il ne faut pas semer des épinards dans l’aire, c’est une terre trop maigre. Le légume ne fera rien. Il faut au contraire semer dans le jardin entre les lignes de millet et il faudra mettre beaucoup de fumier dans le jardin. », l’aider à préparer sa grossesse. Il la plaindra, elle qui reste là, à tout faire seule, alors que pour lui… tout va bien… « Je m’habille bien et n’ai pas froid. Nous sommes très bien nourris, la table est toujours garnie comme pour les jours de fête. ». Il minimisait le danger, se jouant des situations : « Ce vacarme inquiétait les Allemands qui envoyaient des fusées éclairantes et nous avons assisté à un véritable feu d’artifice. C’était très joli à voir et pas dangereux du tout. » Il comparera les modes de cultures entre la Champagne et la Provence, ouvrant toujours ses mots vers un avenir meilleur, un après…

 

Par-dessus tout, il lui écrira des lettres d’amour, toutes plus tendres et enflammées les unes que les autres.
« Je suis fou, Clairette, fou de bonheur et d’espoir. Quelque chose chante dans mon cœur. Il me semble que ta lèvre effleure la mienne, que ton corps glisse dans mes bras. »
« Alors, vois-tu, plus je vais et plus je suis amoureux de toi, et il me semble de ton côté que c’est la même chose et que nous nous aimerons de plus en plus à mesure que nous vieillirons. Est-ce que tu ne rêves pas de moi quelquefois ? Il ne te semble pas la nuit que je suis à côté de toi, que je te serre bien fort, que nos deux cœurs se frôlent. Je ne sais pas ce que je ferai pour te faire plaisir, ni quelle caresse je pourrai te donner pour te caresser plus encore. »

Et quand il terminera ses lettres ainsi, on comprendra combien le lien d’amour est le seul qui les garde en vie et ne fait pas vaciller sa raison : « Quand tu m’écriras, dis-moi un peu des choses amoureuses et alors je prendrai ton portrait d’une main et ta lettre de l’autre et il me semblera que je te fais la cour. Maintenant je vais m’endormir en pensant à toi, le joli rêve que je vais faire ! Que de bécots je vais te faire toute la nuit ! Papa Moumouye. »

 

Il y aurait tant à dire sur ce recueil de lettres… tant d’émotion, tant d’amour, tant de tendresse.
Lorsque vous ouvrirez Lettres du Front, vous lirez Émile Sauvage sur la couverture. Peut-être qu’en le refermant,  après avoir vécu avec lui ces 150 lettres, il sera devenu Émile, cet aïeul que nous avons tous perdu dans les tranchées.

Dominique Lin

 

Lettres du Front, nouvelle édition augmentée 2018, collection Mémoires (premières lettres en ligne, cliquer ici)
ISBN : 978-2-911137-63-1 – 160 pages, format 210 X 240 mm

 

Grand-père était dragon, de Denise Déjean, éditions Elan Sud

Pour les plus jeunes, nous vous conseillons, dans la collection élan J, Grand-père était dragon, de Denise Déjean, illustré par Nathalie Desperches Boukhatem.

Résumé : En arrivant en cours d’année dans sa nouvelle école, Jean est intimidé. Il bégaie et les autres se moquent de lui. C’est en faisant un devoir donné par Babette, son institutrice, que l’enfant découvre qu’un de ses arrière-grands-pères était… dragon.

ISBN : 978-2-911137-62-4.

32 pages quadri - 10 €

150 lettres d'amour d'un poilu, en héritage pour le centenaire
150 lettres d'amour d'un poilu, en héritage pour le centenaire

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10 septembre 2018 1 10 /09 /septembre /2018 15:20

Ce n'est un secret pour personne, le 11 novembre 2018, nous fêterons le centenaire de l'armistice de la Première Guerre mondiale. Les manifestations à ce sujet ont déjà commencé, comme les 7, 8 et 9 septembre au Centre de loisirs de la Barthelasse à Avignon où Elan Sud était présente.

Cette manifestation était organisée par le Souvenir français, section d'Avignon, présidée par Chef d'Escadron (CR) Jean-Claude TIBERE-INGLESSE, et dont l'objet est de conserver le souvenir de ceux qui sont morts pour la France, entretenir les monuments élevés à leur mémoire et les tombes des soldats, et transmettre le flambeau du souvenir aux générations successives.

Derrière cette définition parfois mal connue, se cache une mission très importante, car de nombreux soldats sont morts loin de leur famille, et de nombreux descendants ignorent où leurs aïeux ont été enterrés ou habitent trop loin des cimetières pour entretenir les tombes. À chaque demande, les membres présents ont donné de leur temps pour répondre aux questions, donner des pistes pour retrouver un grand-père disparu, comme nous en avons tous eu un dans la famille…

 

C'était le plus grand bivouac organisé à ce jour, réunissant des reconstitueurs (c'est le terme utilisé pour ces centaines de bénévoles qui nous font revivre la vie quotidienne des hommes à travers le temps) venus de nombreux pays comme la France, l'Italie, l'Angleterre, l'Écosse, le Canada, les États-Unis, la Pologne, la Prusse, et… l'Allemagne.

Côté français, nous avions, bien entendu, nos poilus, représentés par les Poilus de Vaucluse (dont le responsable Thomas Grobon s'était chargé de toute l'organisation du bivouac), les pompiers, gendarmes, infirmiers, soldats des trois armes et les soldats d'origine africaine.
 

Durant trois jours, Elan Sud a été invité sur le stand du Souvenir français pour présenter les ouvrages relatifs à cette guerre, dont le recueil de Lettres du Front d'Émile Sauvage, poilu sorguais né à Caderousse. Ses descendants habitent encore en partie à Sorgues, dont Gérald Sauvage, le petit fils, est responsable du comité de Sorgues, Bédarrides, Entraigues. D'autres responsables de tout le département et des départements voisins sont aussi venus.

Ces trois jours nous ont aussi permis de comprendre l'impact des actions de cette association sur les descendants de poilus ayant bénéficié de leurs services. De nombreuses personnes sont venus apporter des témoignages spontanés avec émotion et une très grande reconnaissance. Une partie des bénéfices a évidemment été reversée à l'association.

 

Trois jours pour se souvenir, apprendre, comprendre et partager avec tous ces bénévoles dédiés à cette cause.
À noter, ce moment très fort le dimanche matin, après la levée des couleurs, lorsque tous les bénévoles en uniforme ou en civil, français ou étrangers, ont tenu à remercier Thomas Grobon pour l'organisation du bivouac. Formant une longue file indienne, chacun a tenu à lui dire quelques mots et à l'embrasser, signe de la réconciliation dont nous avons tous grandement besoin.

Plusieurs expositions et matériels d'époque nous ont rappelé les faits et le quotidien de cette époque. Nous avons aussi pu apprécier la voix de Nathalie Nicaud, soprano, particulièrement à la cérémonie du lever des couleurs, avec sa magnifique interprétation de la Marseillaise, mais aussi de chansons d'époque, relayée par les hauts-parleurs sur le terrain.

 

Sur les 120 photos prises, en voici une sélection de 42… bon visionnage.

42 photos de la manifestation…
42 photos de la manifestation…
42 photos de la manifestation…
42 photos de la manifestation…
42 photos de la manifestation…
42 photos de la manifestation…
42 photos de la manifestation…
42 photos de la manifestation…
42 photos de la manifestation…
42 photos de la manifestation…
42 photos de la manifestation…
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42 photos de la manifestation…
42 photos de la manifestation…

42 photos de la manifestation…

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6 juin 2018 3 06 /06 /juin /2018 10:19

Ce recueil de 150 Lettres du front, écrites du 8 août 1914 au 12 octobre 1915 par Émile Sauvage, est un témoignage exceptionnel, historique et humain à la fois.

Cette nouvelle édition (première édition en 2008, épuisée) contient de nouvelles lettres et une iconographie augmentée. Nous souhaitions qu'elle paraissent pour le 100e anniversaire de l'Armistice

Émile Sauvage écrivait dans son langage propre, lié à son histoire intime avec Clairette, sa femme, mais aussi dans un souci de passer au travers de la censure due à l’état de guerre, ce qui explique certaines originalités de vocabulaire.
Alors, plutôt que d’en faire des lettres “bien écrites”, nous les avons préférée authentiques, telles qu’elles ont traversé l’histoire pour vous être délivrées.

 

Pour lire les premières pages, cliquer ici

ISBN : 978-2-911137-63-1
Format 21 X 24 cm - 160 pages
Prix 25€

 

Gérald Sauvage, petit-fils d'Émile, participera à une table ronde le samedi 9 juin, à 17h, à l'Antre des livres, Espace Daudet à Orange.

Lettres du Front, Émile Sauvage, chez Elan Sud

“Ma Clairette, ma femme, mon amour, mon ange…”
C’est ainsi qu’Émile Sauvage, Poilu du 118e Territorial, s’adressait à sa femme alors qu’il était au front. Pendant des mois, il lui a écrit presque tous les jours, dans des conditions
extrêmes. À aucun moment, il n’a voulu l’inquiéter.
“… À l’instant où je t’écris, on bombarde le village, les obus tombent par-ci, par-là et nous n’en faisons pas cas…”
“… On dit des bêtises puis on va voir les trous faits par les obus…, je t’assure que c’est
très amusant…”
La vie de la ferme restait une préoccupation. De loin, il continuait à prodiguer des conseils :
“… Après tu vendras le mulet le plus cher possible et pas moins de 500 francs, enfin si la luzerne vaut six francs au moins, tu vendras…”
Mais ce qui le hantait le plus, c’était de pouvoir serrer sa femme dans ses bras, puis son fils, né pendant son absence.
“… Je suis fou Clairette, fou de bonheur et d’espoir. Quelque chose chante dans mon coeur. Il me semble que ta lèvre effleure la mienne, que ton corps glisse dans mes bras. Je crois te voir un peu plus forte que tu n’étais, la poitrine gonflée par la maternité…”
“… Mon dieu que le retour sera beau! Je ne vois pas qu’il y ait au monde un bonheur qui égale le retour de la guerre. Nous partirons toujours tous les trois ensemble, jamais nous quitter.”

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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 14:32

Les 9 et 10 juin, c'est le rendez-vous incontournable de l'édition indépendante à Orange. Depuis 11 ans, Elan Sud participe à l'organisation de ce festival très riche en proposition, en termes de sélection d'éditeurs et de programmation.
44 maisons d'édition sélectionnées pour la qualité de leur catalogue, accompagnées de 47 auteurs et illustrateurs et deux librairies spécialisées représenteront encore pendant ces deux jours la diversité de la proposition éditoriale indépendante en France et en Belgique.
Voici la liste des auteurs Elan Sud que vous pourrez retrouver en dédicace, mais aussi en participation et/ou animation de tables rondes :
Bruno Alberro, Jean-Pierre Cendron, Jean-Philippe Chabrillangeas, Denise Déjean, Jean Dherbey, Dominique Lin, Marie Martin, Christine Matos, Michèle Pouget, Bénédicte Rousset, Myriam Saligari, Cédric Totée

 

Voici, en quelques liens, ce qui vous attend, rencontres, tables rondes, animations:

Le programme complet des rencontres, les éditeurs, auteurs, illustrateurs et libraires invités

Avant-programme de l'Antre des livres 2018

Samedi 9 juin à 15h : Le besoin d’écrire au fil du temps

Samedi 9 juin à 17h : 14-18 l’empreinte laissée aux familles

Dimanche 10 juin à 10h30 : poésie à l'antre des livres

Dimanche 10 juin à 15h : écrire depuis un pays qui n’est pas le sien

Dimanche 10 juin à 16h30 : La littérature et le policier, à l'Antre des livres

Ateliers reliure et typographie

Nouveauté 2018 : un stand BD et mangas à l'Antre des livres

En attendant de vous y voir, faites passer le message…

Elan Sud sera à l'Antre des livres en compagnie de ses auteurs

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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 02:44

LettresFront-Couv-H450px.jpgIl y a un siècle, 1er août 1914, Émile Sauvage quittait sa ferme de Sorgues pour partir au Front.
Les premiers jours furent paisibles. De l’hôtel de Beaulieu, où les soldats étaient regroupés, il voyait la mer.
Puis il y eut ce que l’on sait et qu’il cacha à sa femme.
En 15 mois, il lui envoya plus de 150 lettres. Il l’aida à gérer la ferme, suivre sa grossesse, mais surtout, il lui parla d’amour…

 

“Ma Clairette, ma femme, mon amour, mon ange…”
C’est ainsi qu’Émile Sauvage, Poilu du 118e Territorial, s’adressait à sa femme alors qu’il était au front. Pendant des mois, il lui a écrit presque tous les jours, dans des conditions extrêmes. À aucun moment, il n’a voulu l’inquiéter.
“… À l’instant où je t’écris, on bombarde le village, les obus tombent par-ci, par-là et nous n’en faisons pas cas…”
“… On dit des bêtises puis on va voir les trous faits par les obus…, je t’assure que c’est très amusant…”
La vie de la ferme restait une préoccupation. De loin, il continuait à prodiguer des conseils :
“… Après tu vendras le mulet le plus cher possible et pas moins de 500 francs, enfin si la luzerne vaut six francs au moins, tu vendras…”
Mais ce qui le hantait le plus, c’était de pouvoir serrer sa femme dans ses bras, puis son fils, né pendant son absence.
“… Je suis fou Clairette, fou de bonheur et d’espoir. Quelque chose chante dans mon coeur. Il me semble que ta lèvre effleure la mienne, que ton corps glisse dans mes bras. Je crois te voir un peu plus forte que tu n’étais, la poitrine gonflée par la maternité…”
“… Mon dieu que le retour sera beau! Je ne vois pas qu’il y ait au monde un bonheur qui égale le retour de la guerre. Nous partirons toujours tous les trois ensemble, jamais nous quitter.”


La suite, la vidéo; les premières pages et les commandes en ligne, c'est ici 

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 15:55

A quelques jours du 92e anniversaire de l'armistice de 1918, la1ère guerre du XXe siècle, celle qui changea complètement les structures de notre société, les rapports entre hommes et femmes, la démographie des deux pays belligérants, il est important de garder vivante la mémoire de ceux qui ont été entraînés dans cette tourmente, que nous pourrions aussi qualifier aujourd'hui de tsunami.
L'idée n'est pas de ressasser les mêmes vieilles querelles, celles du temps où nos voisins et amis Allemands étaient appelés des "boches"*, mais de se rappeler de celles et ceux qui ont donné leur vie. Bien sûr que nous pouvons penser à eux toute l'année, mais, l'occasion est là de raviver le souvenir.
Nous avons tous un aïeul parti au front sans être revenu. Maintenant que le dernier poilu de cette "boucherie" nous a quitté, les témoignages écrits prennent toute leur valeur.

En 2008, pour "le 90e", Elan Sud a édité "Les lettres du Front", d'Émile Sauvage, et je vous invite à redécouvrir cet ouvrage très émouvant, mais aussi le reportage que l'équipe de TF1 était venue tourner et qui nous laisse un excellent aperçu de l'ouvrage.

 
Depuis sa parution, le livre soulève un enthousiasme général auprès de toutes les générations, signe qu'un tel ouvrage était nécessaire



s.tf1.fr
C o r r e s p o n d a n c e s - Août 1914 à octobre 1915

“Tu verras, prends patience, la guerre finira et un jour nous serons heureux”
Émile SAUVAGE

Ce recueil de 150 “Lettres du front” écrites du 8 août 1914 au 12 octobre 1915 est un témoignage exceptionnel, historique et humain à la fois.
Il nous a semblé indispensable de laisser à ces lettres leur vraie nature. Nous aurions pu rétablir certaines règles de français, mais nous aurions trahi leur auteur. Nous avons choisi de n’intervenir que lorsque la forme faisait obstacle à
la compréhension.
Émile Sauvage écrivait dans son langage propre, lié à son histoire intime avec Clairette, sa femme, mais aussi dans un souci de passer au travers de la censure due à l’état de guerre, ce qui explique certaines originalités de vocabulaire.
Alors, plutôt que d’en faire des lettres “bien écrites”, nous les avons préférées authentiques, telles qu’elles ont traversé l’histoire pour vous être délivrées.
Élan Sud
Des lettres d’amour en témoignage
“Ma Clairette, ma femme, mon amour, mon ange…”
C’est ainsi qu’Émile Sauvage, Poilu du 118e Territorial, s’adressait à sa femme alors qu’il était au front. Pendant des mois, il lui a écrit presque tous les jours, dans des conditions extrêmes. À aucun moment, il n’a voulu l’inquiéter.
“… À l’instant où je t’écris, on bombarde le village, les obus tombent par-ci, par-là et nous n’en faisons pas cas…”
“… On dit des bêtises puis on va voir les trous faits par les obus…, je t’assure que c’est très amusant…”

La vie de la ferme restait une préoccupation. De loin, il continuait à prodiguer des conseils :
“… Après tu vendras le mulet le plus cher possible et pas moins de 500 francs, enfin si la luzerne vaut six francs au moins, tu vendras…”
Mais ce qui le hantait le plus, c’était de pouvoir serrer sa femme dans ses bras, puis son fils, né pendant son absence.
“… Je suis fou Clairette, fou de bonheur et d’espoir. Quelque chose chante dans mon coeur. Il me semble que ta lèvre effleure la mienne, que ton corps glisse dans mes bras. Je crois te voir un peu plus forte que tu n’étais, la poitrine gonflée par la maternité…”
“… Mon dieu que le retour sera beau! Je ne vois pas qu’il y ait au monde un bonheur qui égale le retour de la guerre. Nous partirons toujours tous les trois ensemble, jamais nous quitter.”

Prix : 25€     -      ISBN : 978-2-911137-08-6
Sur commande dans toutes les librairies et directement sur notre site
(paiement sécurisé, port offert sur toute la France, expédition dès réception de la commande)

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*Le mot bosh est une aphérèse modification phonétique) de albosh qui serait formé de "al" pour allemand et de "bosh" pour caboche. Sa première apparition officielle est attestée en 1860 dans des expressions comme "au truc, si l'Albosh est grossier" qui signifie "Au jeu, si l'Allemand est grossier" ou "têtes de bosh" utilisée en Alsace et citée dans le Dictionnaire de l'Argot moderne de Rigaud (1881). "Tête de bosh" signifiait autrefois "tête de bois".
logo et vidéo : © TF1


lettres du front_Elan_Sud par elansud

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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 12:16
Diffusé le vendredi 7 novembre 2008, le reportage du journal de 13 heures sur TF1 a ému l'ensemble des téléspectateurs, ainsi que toutes les personnes impliquées dans cette aventure.
Depuis sa parution, le livre a soulevé un enthousiasme général. Le ministère de la Défense a envoyé des exemplaires dans de grandes universités (Harvard, Cambridge, ...) Des articles et reportages sont parus dans les médias nationaux (TF1, Le Figaro, France Culture, ...), la presse régionale (La Provence, Le Dauphiné, le Progrès de Lyon, ...) et tout ce qui nous a échappé!

En cette période de commémoration du 90e anniversaire de l'armistice de 1918, nous ne pouvons que nous associer à ce devoir de mémoire indispensable à l'éducation des générations, pour qu'ils sachent, qu'ils comprennent et qu'ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour que cela n'arrive plus jamais, quelle que soit la forme des conflits qu'ils auront à rencontrer.

si la vidéo ne fonctionne pas cliquer sur le lien ci-dessous

É m i l e S A U V A G E - Lettres du Front
C o r r e s p o n d a n c e s - Août 1914 à octobre 1915

“Tu verras, prends patience, la guerre finira et un jour nous serons heureux”
Émile SAUVAGE

Ce recueil de 150 “Lettres du front” écrites du 8 août 1914 au 12 octobre 1915 est un témoignage exceptionnel, historique et humain à la fois.
Il nous a semblé indispensable de laisser à ces lettres leur vraie nature. Nous aurions pu rétablir certaines règles de français, mais nous aurions trahi leur auteur. Nous avons choisi de n’intervenir que lorsque la forme faisait obstacle à
la compréhension.
Émile Sauvage écrivait dans son langage propre, lié à son histoire intime avec Clairette, sa femme, mais aussi dans un souci de passer au travers de la censure due à l’état de guerre, ce qui explique certaines originalités de vocabulaire.
Alors, plutôt que d’en faire des lettres “bien écrites”, nous les avons préférées authentiques, telles qu’elles ont traversé l’histoire pour vous être délivrées.
Élan Sud
Des lettres d’amour en témoignage
“Ma Clairette, ma femme, mon amour, mon ange…”
C’est ainsi qu’Émile Sauvage, Poilu du 118e Territorial, s’adressait à sa femme alors qu’il était au front. Pendant des mois, il lui a écrit presque tous les jours, dans des conditions extrêmes. À aucun moment, il n’a voulu l’inquiéter.
“… À l’instant où je t’écris, on bombarde le village, les obus tombent par-ci, par-là et nous n’en faisons pas cas…”
“… On dit des bêtises puis on va voir les trous faits par les obus…, je t’assure que c’est très amusant…”

La vie de la ferme restait une préoccupation. De loin, il continuait à prodiguer des conseils :
“… Après tu vendras le mulet le plus cher possible et pas moins de 500 francs, enfin si la luzerne vaut six francs au moins, tu vendras…”
Mais ce qui le hantait le plus, c’était de pouvoir serrer sa femme dans ses bras, puis son fils, né pendant son absence.
“… Je suis fou Clairette, fou de bonheur et d’espoir. Quelque chose chante dans mon coeur. Il me semble que ta lèvre effleure la mienne, que ton corps glisse dans mes bras. Je crois te voir un peu plus forte que tu n’étais, la poitrine gonflée par la maternité…”
“… Mon dieu que le retour sera beau! Je ne vois pas qu’il y ait au monde un bonheur qui égale le retour de la guerre. Nous partirons toujours tous les trois ensemble, jamais nous quitter.”

Prix : 25€     -      ISBN : 978-2-911137-08-6
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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 11:28

Lundi 27 octobre, le rendez-vous était pris chez Gérald Sauvage, petit-fils d'Émile, à Sorgues.

Jean-Pierre PERNAUD a sélectionné le livre d'Émile SAUVAGE, les lettres du Front, pour illustrer la semaine du 90e anniversaire de l'Armistice au journal de 13h.
L'équipe de tournage a d'abord interviewé Gérald Sauvage et Corinne LIN, l'éditrice, fait lire quelques extraits de lettres.


Cette fameuse correspondance suivie de 150 lettres qu'Émile avait envoyé à Clairette, sa femme, pendant les 14 mois de front a une fois de plus révélé toute son émotion.
André BRUN, qui a passé deux années à transcrire les lettres, était présent aussi, prêt à commenter son travail. L'équipe ne l'a pas intégré à l'événement... dommage car il aurait pu exprimer le sentiment de ces longues heures d'intimité avec cette correspondance exceptionnelle.

Thomas GROBON est venu en uniforme de "piou-piou" pour illustrer le départ à la guerre.
Nous sommes allés sur les terres d'origine, à la ferme de Sorgues qui a vu naître et travailler la famille SAUVAGE.
Gérald a marché sur les traces de son grand-père, image symbolique d'une histoire émouvante.

Thomas s'est assis dans l'herbe pour écrire, comme Émile, une lettre au crayon gris, sur le bord d'un chemin.

Il est reparti à la gare pour regagner son bataillon, le 118e.



Pour voir les photos du tournage, cliquer ici.


Et rendez-vous pendant le journal de 13h sur TF1 durant la semaine du 11 novembre. Nous mettrons en ligne la date de passage en commentaire de cet article article :

la vidéo : suivre le lien ci dessous.
http://elansudeditions.over-blog.org/article-24603312.html

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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 08:45
28 mars 2008 : un programme très riche et émouvant.

- Inauguration de l'exposition
Organisée par l'Association des Anciens Combattants, PG-CATM de Sorgues, avec le concours de l'Office National des Anciens Combattants et de la Mairie de Sorgues. Du 27 mars au 4 avril 2008, de 9h à 12h et de 14h à 17h, entrée libre.
Le représentant de l'ONAC et Aimé Saint-Léger de la PG-CATM ont présenté l'exposition à Alain Milon, sénateur-Maire de Sorgues, et à Jean-Michel Ferrand, député et Conseiller Général de Vaucluse.

Une centaine de personnes au moins était présente. Personnalités, Sorguais et Vauclusiens en général ont pu découvrir la richesse éditoriale des panneaux de cette exposition, agrémentée de photos, plans et cartes d'époque.


- Présentation du livre "Lettres du Front" au public
En Maître de cérémonie, Aimé Saint-Léger a présenté la soirée, rappelant dans un bref discours le cheminement et les partenaires de l'exposition. Puis il a invité Corinne Lin à présenter les "Lettres du Front".
"... Ces lettres ont été confiées à André Brun par la famille Sauvage, dans un premier souci de sauvegarde d’un patrimoine, d’une mémoire familiale.
Elles étaient écrites au crayon gris, abîmées par le temps.
André a eu la patience de les déchiffrer pendant des journées entières, voire des mois. Nous le remercions pour ce travail qui a permis d’être la première « pierre » d'un édifice que personne ne soupçonnait encore.
Puis a germé, cette idée d’aller plus loin, de faire éditer ces lettres.
Ce fût le début d’une étroite collaboration entre plusieurs intervenants : La famille Sauvage bien sûr, au grand complet, mais également Raymond Chabert, André Brun (encore), le Club philatélique "le pont de Sorgo", et Thomas Grobon…  pour les prêts photographiques.
Une belle expérience de travail collectif.
Et bien sur, Elan Sud, qui a posé la dernière pierre pour nous amener ici, aujourd'hui.

... / ... Voilà j’espère que ce livre touchera le plus grand nombre comme ils nous a tous touché.
Je tiens à signaler qu’une partie des droits d’auteurs iront à l’association de l’orphelinat et des œuvres des médaillés militaires. ..."


-Lecture théâtralisée et pièce en Provençal
La troupe la Galagia a lu quelques lettres, donnant toute sa dimension à l'ouvrage.
Après de applaudissements emplis d'émotion, la troupe a offert au public la représentation de la pièce "Tracendo" (la tranchée) en Provençal, créée pour l'occasion.

- Discours et prise de conscience
Vint à nouveau le temps des discours, dont celui de Jean-Michel Ferrand, riche en détails historiques, ressituant les événements de 14 et ceux qui suivirent dans leur contexte géopolitique et leurs conséquences sur l'Europe d'aujourd'hui. Quand ce fut son tour, Alain Milon lui demanda s'il était bien professeur de Français ou... professeur d'histoire. Tous se sont accordés sur l'importance du devoir de mémoire, renforcé par la disparition du dernier poilu français, Lazare Ponticelli, afin que nous puissions continuer à vivre en paix.


La soirée s'est terminée avec le traditionnel vin d'honneur, donnant l'occasion à chacun de partager le plaisir éprouvé pendant la soirée

Commander le livre : Lettres du Front d'Emile Sauvage


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