Perpective de l’horreur à la Sarkozy : de la publicité pour les livres à la télévision
Je souhaitais en faire un article, Pierre Assouline a très bien résumé la situation.
A lire absolument
On sait que la presse écrite connait actuellement une grave crise.
On sait que la réduction des budgets publicitaires aggrave sa situation depuis quelques années.
On sait que leur fuite progressive vers l’internet ne va pas arranger son cas.
Ce qu’on sait moins, c’est que ça risque bientôt d’être pire.
C’est à craindre depuis un certain déjeuner à l’Elysée lundi dernier.
Le président de la République y avait invité le bureau du Syndicat National de l’édition (SNE).
Autour de la table Françis Esmenard (Albin Michel), Alain Kouck (groupe Editis), Antoine Gallimard (Gallimard), Teresa Crémisi (Flammarion), Liana Levi (Liana Levi), Serge Eyrolles (SNE), Christine Albanel (Ministre de la Culture) ainsi que des conseillers du président. Craignant que les agapes ne sombrent vite dans le ronron déférent de la langue de bois et le respect dû à la fonction, et après les lieux communs désormais d’usage des uns et des autres (”On publie trop de livres”), Sarkozy a commencé par bousculer les éditeurs.
Fidèle à son goût de la provocation, il a saisi la perche involontairement tendue par Françis Esménard qui entendait distinguer les livres littéraires des autres :”Sortez un peu de votre poussière et de Saint-Germain-des-Prés !” Puis il leur a demandé de réfléchir aux moyens d’assurer une meilleure place au livre à la télévision. Dans les programmes et par la publicité. Pour ce qui est du premier cas, la production d’émissions littéraires n’est pas de leur ressort, en principe, ou alors quelque chose nous a échappé. En revanche le second dépend entièrement d’eux.
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